
Vous ne le saviez peut-être pas, mais j’admire Faïza Guène. Cette fille sait raconter des histoires ! Elle trouve les mots justes, et, à 24 ans, elle a déjà écrit trois romans !
Le dernier en date, Les Gens du Balto, est paru en 2008 et pourtant, je n’en avais pas entendu parler. Heureusement, Thérèse était là !
« Ils sont sept ; sept personnes à raconter leur point de vue sur le drame qui s’est déroulé au Balto.
Joël, le propriétaire, raciste et obsédé sexuel, qui ne lâchera rien avant la fin ;
Tanièl, adolescent en rupture avec l’école qui fréquente occasionnellement le Balto ;
Magalie, blondinette canon qui aime plaire et qui ne vit que par son téléphone portable ; elle a souvent rendez-vous au Balto avec Tanièl ;
Ali, copain de Tanièl, dont il est jaloux depuis que celui-ci sort avec Magalie, et qui n’aime pas Joël parce qu’il est raciste ;
Yéva, mère de Tanièl, d’origine arménienne, qui nourrit toute sa famille et achète ses cigarettes au Balto ; elle n’aime pas Joël parce qu’il la reluque sans gêne et qu’il lui a déjà mis une main aux fesses ;
Jacquot, son mari, chômeur de longue durée, adepte du canapé et des séries à la télévision ; il va au Balto pour acheter des jeux à gratter;
Yeznig, deuxième fils de la famille, dénigré par son frère, adoré par sa mère ; il va au Balto pour jouer au flipper.
Ils presque tous une (bonne ?) raison de ne pas aimer Joël, mais lequel d’entre eux à commis un acte malheureux ? »
Peut-être moins mystérieuse qu’une histoire d’Agatha Christie mais bien plus passionnante que le Cluedo, cette histoire retrace comme une enquête policère la tragédie qui s'est déroulée au Balto en s’attachant principalement aux caractères des personnages, croustillants et plus vrais que nature, et à leurs petits secrets, leurs travers, leur humanité.