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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 21:46

Le monde de Koulou

 

Découvrez Titus et son créateur sur ...

... Le monde de Koulou

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 00:00

« Après cinq années d’absence, Olivier revient sans son village d’origine pour l’enterrement de… son père, Emile. Ambiance particulière car dans ce village, le personnage le plus influent est celle qu’on appelle la Mamé, ou la “désencraudeuse”, une vieille femme à laquelle on prête le savoir plus ou moins magique de soigner, mais aussi d’ensorceler. Selon certains, c’est parce qu’elle n’était pas là que l’Emile est mort. Entre les plus âgés qui croient en son pouvoir en feignant ne jamais y avoir eu recours et les jeunes qui ne savent pas trop quoi en penser, tous sentent le malaise s’installer. Charlatanisme, manipulation, désillusion, les secrets inavouables font surface rendant l’atmosphère tendue et le malaise est palpable. »

 

Cette histoire de “sorcellerie” dresse un portrait très vraisemblable de la vie d’un village sous l’emprise d’une femme qui tient ses habitants sous sa coupe

Quelques sites qui en parlent ici, et là-bas.

Ainsi qu'une présentation de Benoît Springer et de Séverine Lambour.

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 06:00

Oyé ! Oyé ! Si le (ou la) fan de Jean-Jacques Goldman sommeille toujours en vous, voici une BD à ne pas manquer !!!

 

« Chansons pour les yeux » (un rappel du titre de l’album sorti en  2001) est un hommage en images de 15 dessinateurs autour de chansons emblématiques du chanteur. Tour à tour  drôles, émouvantes ou psychédéliques, chaque BD reflète ce que la chanson lui a inspiré et on se retrouve parfois à des lieues de ce que notre cerveau d’adolescente déboussolée par ses hormones (là, il s’agit de moi, bien sûr) avait imaginé dans ses rêveries les plus élaborées.

 

Le travail fourni est très intéressant et j’ai été émue par celui de Manu Larcenet sur « Filles faciles » et celui de Cosey (oui, Juliette !) sur « Tu manques ». J’ai également bien rit avec les dessins de Zep qui nous révèlent « Qui est véritablement Jean-Jacques Goldman » et Buche nous montre « La vie en Gold ».

 

Un album à lire en écoutant les chansons, bien sûr ! 

ZEP - Editions Delcourt - 2004





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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 15:50


Un soir d’automne, un groupe d’amis est réuni sur la terrasse d’une maison. Leur sujet de discussion ? Lulu, leur amie, qui, sur un coup de tête, a pris la tangente et n’est pas rentrée chez elle après un énième entretien d’embauche raté. Elle n’a pas forcément une vie facile, Lulu : une estime de soi en lambeaux, un mari désagréable et dur avec elle, une vie qui ressemble à un tunnel sans issue…

 

Alors, elle est partie sans préméditation ni projet particulier, pour souffler un peu, se poser, vivre, penser à elle ; juste une parenthèse de quelques jours ou quelques semaines, le temps de repeindre un peu sa vie en rose… Pour combien de temps, avec quelles conséquences, quel impact sur sa fille de seize ans, très mûre, et ses jumeaux de six ans, son couple, ses amis ?

 

Dans une ambiance de vie quotidienne, les personnages d’Etienne Davodeau ne sont pas des héros mais des gens simples, semblables à ceux qu’on croise tous les jours, nos voisin, nos amis, nos cousins, nos frères et sœurs, nous. Pas de décors fantastiques, pas de graphisme sophistiqué, juste une histoire où les sentiments, les caractères, les souffrances humaines font l’histoire, touchante et tellement proche de nous.

 

Lulu est une femme comme il en existe beaucoup, ni jeune, ni belle, mais généreuse et attachante. Poussée dans ses derniers retranchements, elle ne pète pas les plombs, mais prend le large, histoire, pour une fois, de penser d’abord à elle ; un geste qui la sauve sûrement d’une situation critique et intenable.

 

C’est poignant, humain sans tomber dans le misérabilisme. Une belle histoire dont on ne connaît pas encore la fin. Ce tome 1 est paru le 6 novembre. Un tome 2 est prévu, mais pour quand ?

 

Je vous redonne le lien pour voir le site d’Etienne Davodeau.

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 22:30



Enigmatique !

 

C’est le mot qui convient le mieux pour qualifier le quatorzième tome de Jonathan.

 

Ce célèbre suisse, mi-aventurier, mi-doux rêveur, créé en 1971 par Cosey, m’avait plu dès les premières pages du tome 1. Sa fuite d’un hôpital et son retour au Tibet qu’il parcourt sur une petite moto, ses rencontres avec des rebelles, des paysans, des moines, des soldats, … tout me plaisait dans cette série.

 

Cette fois-ci, ce n’est plus au Tibet, ni en Chine, mais au Myanmar (Birmanie) que Jonathan nous emmène, pays sous dictature militaire, où l’opposante au régime Aung Sang Suu Kyi, est maintenue en résidence surveillée.

 

Les vingt premières pages sont déconcertantes : Cosey nous fait découvrir quelques images de la Birmanie, des paysages de lacs ou de rivières, des habitations sur pilotis, des habitants sur leurs gardes car espionnés par les autorités militaires « A défaut d’anéantir la résistance des minorités ethniques, ils parviennent à l’isoler, à la couper du reste du monde. » Jonathan tient son journal (Cher C.) en attendant Manfred, un médecin rencontré à Rangoon, qu’il doit accompagner à travers le pays et qui est immobilisé pour cause d’appendicite. Il parle d’une autre femme, elle, sans E majuscule, qui reste anonyme (est-ce Kate ?) et enfin, il participe à un acte de résistance. Le mystère reste entier.

 

Mais qui est Elle ? Elle, c’est celle-qui-descend (une divinité ?) ; je n’ai pas trop compris !

 

Les dessins de l’album sont toujours aussi beaux et la magie opère.

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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 15:30


Le 29 mars dernier, je découvrais Magasin général (trois tomes) et je vous faisais part de mon enthousiasme.

Le quatrième tome est paru et j’en reste pantoise d’admiration. On y retrouve Marie et Serge aux prises avec leurs sentiments. Leur cohabitation laisse leurs concitoyens perplexes parce qu’aucun des deux n’évoque le mariage… C’est sans compter sur les grenouilles de bénitier qui, croyant bien faire, s’en ouvrent à Réjean, le curé. La confession de Marie va provoquer un certain trouble mais les conséquences à court terme seront bien comiques !!!

Les autres personnages sont tout aussi attachants : Gaëtan, simple d’esprit mais doué pour la cuisine et plein de bon sens, Noël, borgne, mais lucide sur le genre humain, Isaac, aveugle, mais plein d’idées, Adèle, Jacinthe et Marceau

Comment vais-faire pour tenir jusqu’à la sortie du cinquième ???

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30 décembre 2008 2 30 /12 /décembre /2008 19:34

J’avais déjà beaucoup entendu parler de Marjane Satrapi, mais je n’avais jamais lu une de ses BD. C’est chose faite depuis hier, avec Persepolis 1, trouvé à la médiathèque.

Avec lucidité et humour, Marjane retrace son enfance en Iran, au moment où le Shah, qui avait instauré un régime dictatorial, quitte l’Iran. Il est remplacé par l’ayatollah Khomeini qui instaure une république islamique.

Au fil des manifestations, des discussions politiques, Marjane découvre le port du foulard, la fin des écoles mixtes, la torture des opposants au régime, la mort de son oncle…

J’ai aimé le ton franc et sans concession d’une petite fille de dix ans qui pose un regard lucide sur le monde qui l’entoure.


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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 21:33

 

India Dreams est une aventure familiale qui implique trois générations de femmes dans l’Inde coloniale, la décolonisation et ses conséquences. En 1945, Emy, jeune anglaise au service de l’armée britannique, reçoit la visite d’un ami d’enfance, fils de maharadjah, qui lui remet le journal intime de sa mère, disparue en Inde dans des conditions mystérieuses, peu après la mort de son époux, capitaine de l’armée coloniale. Ce cahier fait plonger Emy dans les secrets d’Amelia et sa découverte de l’Inde où se mêlent la sensualité, la politique et la réalité d’une Inde aux mille visages.

 

Contrainte de retourner sur les lieux de son enfance, Emy va découvrir que la vérité est bien différente de ce qu’on lui a raconté, et que dans l’Inde qui s’émancipe, il lui sera difficile de trouver sa place. C’est sa fille, Kamala, qui réussira à trouver la solution aux mystères familiaux et à prendre une place légitime dans la société indienne.

 

En quatre tomes, ce récit passionnant et merveilleusement illustré dévoile une Inde terriblement séduisante et dangereuse. Maryse et Jean-François Charles réussissent à captiver leur lecteur à chaque page. Les dessins sont splendides.

 

Un cinquième tome retrace le portrait de chacune des trois femmes, vu par Kenneth Lowther, mari d’Emy et père de Kamala.

 

Auteurs : Maryse et Jean-François Charles

Editions Casterman

Crédit photos : http://www.amazon.fr

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 06:00

En pensant à Péroline…



Aya
, jeune ivoirienne de 19 ans, vit à Abidjan avec ses parents, Ignace et Fanta, son petit frère Fofana et sa petite sœur Akissi. Ils habitent dans le quartier populaire de Yopougon ou « Yop city », pour faire américain.

Aya est sage, raisonnable et studieuse, elle refuse de parler aux garçons qui l’interpellent dans la rue et envisage de devenir médecin. Bien sûr, son père ne voit pas ses projets d’un très bon œil car il préfèrerait qu’elle épouse Moussa, le fils de son patron.

Aya a deux amies, Bintou et Adjoua, beaucoup moins sérieuses qu’elle ; elles aiment sortir, aller dans les “maquis” (restaurant pas cher où l’on peut danser) avec des “génitos” (jeune homme qui a de l’argent à gaspiller). Quand Adjoua tombe enceinte, un vent de panique souffle sur Yop city…

Il existe pour l’instant trois volumes des aventures d’Aya. Je n’ai lu que le premier car les deux autres n’étaient plus en rayon à la médiathèque. J’espère les y retrouver bientôt car j’ai hâte de connaître la suite…


Ecrite par Marguerite Abouet et dessinée par Clément Oubrerie, cette B.D. a obtenu le Prix du premier album, en 2006, au festival de la B.D. d’Angoulême. On y retrouve le parler africain avec, en fin d’album, un lexique, une recette de cuisine, une recette de boisson au gingembre (si c’est le même que fait M’Boumba à Saint-Amand, j’adore !!!), une façon de nouer un pagne et de marcher pour faire tomber les “génitos”
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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 13:00


J’ai découvert les BD du Chat chez des amis belges (évidemment !) et j’avoue qu’il s’agit là d’un humour qui me fait beaucoup rire (certains me font vraiment rire aux larmes).

A la question « Peut-on rire de tout ? » Je préfère nuancer la réponse : « Oui, probablement, mais pas avec n’importe qui. ». Certaines des réflexions du chat me font rire seule, par leur côté absurde.

Ce qu’il y a de bien avec Le Chat, c’est que tout le monde est logé à la même enseigne. Pas de dénigrement ciblé, pas de méchanceté gratuite.

Pour vous donner un aperçu, voici trois dessins que j’ai choisis parmi les plus « neutres », pour ne pas m’attirer les foudres « bien-pensantes ».




Merci ! Merci beaucoup, Philippe Geluck !
 

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