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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 10:33

 



Je vous souhaite un Joyeux Noël à tous et à toutes, avec un article sur « A Christmas Carol », en français Un Conte de Noël, de Charles Dickens. (oui, bien sûr, a carol, en anglais, signifie un cantique, mais l’histoire est bien un conte, avec une morale.).
 
Charles Dickens est un écrivain anglais de l’époque victorienne (1812 – 1870), célèbre pour ses romans sur l’enfance difficile de petits anglais au XIXème siècle : Oliver Twist, David Copperfield, Great Expectations (Les Grandes Espérances),… Je l’ai déjà évoqué dans mon article sur « Une seconde avant Noël ». On connaît un peu moins son goût pour le fantastique (le surnaturel) qui transparaît dans Great Expectations (Le pouvoir des lieux et des objets, tu te souviens Juliette ?).

 
 
« A Christmas Carol » est bien un conte fantastique ; le personnage principal, Scrooge, est un vieil homme acariâtre, pingre, aigri. La veille de Noël, il est tout aussi désagréable que les autres jours et déverse sa bile, tour à tour sur son neveu qui vient lui souhaiter un joyeux Noël, sur deux hommes qui récoltent des fonds pour les défavorisés, et sur son employé, Bob Cratchit, père de famille nombreuse (dont un enfant handicapé), généreux et exemplaire.
                                                                                                                            
Cette nuit-là, la vie joue à Scrooge un drôle de tour, puisqu’elle fait apparaître le spectre de Marley, associé de Scrooge, décédé, sept années auparavant. Il l’avertit de la visite de trois esprits de Noël. Ceux-ci vont avoir pour mission d’adoucir le cœur de Scrooge avant qu’il ne soit trop tard, et qu’il ne se retrouve, une fois mort, obligé d’errer sur terre.
 
L’esprit des Noëls passés le fait voyager dans les Noëls heureux qu’il a vécus autrefois, son enfance, ses retrouvailles avec sa sœur ; l’esprit du Noël présent l’emmène dans toutes les maisons, chanceuses ou moins chanceuses, mais qui vivent Noël dans la joie et la bonne humeur ; l’esprit du Noël à venir lui montre les malheurs qui s’abattront sur lui et autour de lui s’il continue à se comporter de manière aussi désagréable.
 
Et c’est là que réside la magie du conte de Noël ; notre vieux Scrooge se laisse attendrir et gagner par l’esprit de Noël : la partage, la fête, l’amour donné et reçu.
 

Mon seul regret ? Impossible de remettre la main sur ce livre que Maman m’avait acheté, en même temps que « Capitaines courageux » de Rudyard Kipling. Pour écrire l’article, j’ai dû relire le conte sur Internet…
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commentaires

H
En lisant ton article sur Dickens j'ai repensé aux premiers livres de conte que ma mère m'avait achetés. J'étais toute petite, ils étaient arrivés par la poste. TRois gros livres : Perrault, Grimm, Andersen. Les contes originales, non édulcorés. Je les ai toujours. Ils ont vieilli. Parfois j'en emmène un à l'école pour lire une histoire aux élèves. Pa sbesoin de mots pour qu'ils comprennent qu'ils sont précieux à mes yeux.
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F
Joyeux Noël Véronique, à toi et à ceux qui te sont chers !
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