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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 22:58


Sidney Orr
est un jeune écrivain américain, marié à la délicieuse Gracie. Après avoir frôlé la mort, Sidney se remet d’une maladie grave et aimerait reprendre doucement l’écriture. Un jour, dans une papèterie improbable, tenue par un chinois énigmatique, Sidney achète un carnet portugais à couverture bleue qui l’attire inexplicablement.

 

De retour chez lui, il se met à écrire l’histoire du directeur littéraire renommé d’une grande maison d’édition, Nick Bowen, qui, après avoir échappé à un accident mortel, décide de disparaître. Il vient de recevoir le manuscrit inédit d’une célèbre écrivain décédée, Sylvia Maxwell, qui s’intitule “La nuit de l’oracle”.

 

Pour construire ses personnages, Sidney s’inspire des personnes qu’il connaît, comme sa femme, Gracie ou un de leurs vieux amis, John Trause, qui lui a soufflé l’idée. L’histoire est captivante, mais très rapidement, Sidney se retrouve dans une impasse et les événements qui se déroulent autour de lui lui font peu à peu perdre pied avec la réalité. Très vite, la réalité et l’imaginaire se mêlent et Sidney doit faire face sur plusieurs fronts à la fois.

 

Avec la mise en abyme (l’histoire dans l’histoire), Paul Auster veut déstabiliser son héros et induire chez lui un comportement double. Sidney est un peu Nick Bowen, son personnage le renvoie à sa propre vie, et la façon dont il écrit son roman détermine son avenir.

 

C’est à la fois beau et troublant. J’ai parfois eu du mal à adhérer à l’histoire et à la suivre, mais dans l’ensemble, je suis plutôt satisfaite. Je n’irai pas jusqu’à dire que ça m’a donné envie de lire d’autres romans de Paul Auster, mais l’expérience était intéressante.

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commentaires

A
"Leviathan" ! sans réfléchir !
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V
<br /> <br /> Léviathan? OK, j'esaie de le trouver et je te donnerai mon avis. Bises.<br /> <br /> <br /> <br />
A
Pas toujours au top, Auster. C'ets comem les vins, il y a des crus !
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V
<br /> <br /> Et ton cru préféré, dans les Auster, c'est lequel?<br /> <br /> <br /> <br />
J
C'est sûr, écrire un roman dont le héros écrit des romans, c'est un peu tourner en rond! (l'effet vache-qui-rit, tu te souviens Véro? Oui, toi tu parles de mise en abîme c'est plus classe). Personnellement j'ai aimé le style (in English) et les notes de bas de page qui sont plus longues que les pages elles mêmes (l'idée et la réalisation m'ont plues). J'ai souvenir d'avoir bien accroché au début, et moins vers la fin, en fait j'aurais voulu lire la fin du roman Sidney.<br /> Ju
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V
<br /> <br /> Je n'ai pas parlé de ces fameuses notes en bas de pages qui courrent sur deux ou trois pages! Ca oblige à revenir en arrière, quand on a fini de les lire, pour reprendre là où on<br /> s'était arrêté, et comme il y en a un certain nombre, ça m'a un peu agacée à la longue. Auster a vraiment l'art de la digression! (en plus de la "mise en abyme", et oui, je sors mes bribes de<br /> culture générale!!!)<br /> <br /> <br /> <br />
H
Cela ressemble tout à fait à ce que je pourrais dire sur paul Auster. Objectivement c'est bien mais je n'ai pas du tout accroché. Je trouve qu'on se regarde un peu trop le nombril dans ses romans.
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V
<br /> <br /> Je n'ai pas assez lu Paul Auster pour savoir s'il se regarde un peu trop le nombril, mais j'ai ressenti qu'il se projetait dans son héros. C'était assez étrange, à vrai dire; pour<br /> écrire ma présentation, il m'a fallu replonger dans le livre juste après avoir fini de le lire, tant l'ambiance était déroutante.<br /> <br /> <br /> <br />