Un soir d’automne, un groupe d’amis est réuni sur la terrasse d’une maison. Leur sujet de discussion ? Lulu, leur amie, qui, sur un coup de tête, a pris la tangente et n’est pas rentrée chez elle après un énième entretien d’embauche raté. Elle n’a pas forcément une vie facile, Lulu : une estime de soi en lambeaux, un mari désagréable et dur avec elle, une vie qui ressemble à un tunnel sans issue…
Alors, elle est partie sans préméditation ni projet particulier, pour souffler un peu, se poser, vivre, penser à elle ; juste une parenthèse de quelques jours ou quelques semaines, le temps de repeindre un peu sa vie en rose… Pour combien de temps, avec quelles conséquences, quel impact sur sa fille de seize ans, très mûre, et ses jumeaux de six ans, son couple, ses amis ?
Dans une ambiance de vie quotidienne, les personnages d’Etienne Davodeau ne sont pas des héros mais des gens simples, semblables à ceux qu’on croise tous les jours, nos voisin, nos amis, nos cousins, nos frères et sœurs, nous. Pas de décors fantastiques, pas de graphisme sophistiqué, juste une histoire où les sentiments, les caractères, les souffrances humaines font l’histoire, touchante et tellement proche de nous.
Lulu est une femme comme il en existe beaucoup, ni jeune, ni belle, mais généreuse et attachante. Poussée dans ses derniers retranchements, elle ne pète pas les plombs, mais prend le large, histoire, pour une fois, de penser d’abord à elle ; un geste qui la sauve sûrement d’une situation critique et intenable.
C’est poignant, humain sans tomber dans le misérabilisme. Une belle histoire dont on ne connaît pas encore la fin. Ce tome 1 est paru le 6 novembre. Un tome 2 est prévu, mais pour quand ?
Je vous redonne le lien pour voir le site d’Etienne Davodeau.