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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 18:52

A Mélie sans mélo L'été commence sous les meilleurs auspices : pour la première fois, Mélie (72 ans) accueille seule chez elle sa petite-fille Clara (environ 10 ans). Ces vacances ne seront pas tristes car chacune veut en profiter au maximum. Chaque jour, les idées et les projets fusent, les visiteurs se succèdent : Marcel, qui quitte ponctuellement sa maison de retraite pour réparer la voiture de Mélie, le parrain de Clara, bohème et rêveur, Antoine, le meilleur ami de Clara, qui s'ennuie en vacances, la maman de Clara, un peu surmenée et paumée qui fait quelques apparitions surprises... Mais cet été est aussi celui du questionnement pour Mélie : est-elle ou non malade ? Que peut-on encore espérer de la vie à 72 ans ?

 

Sans prétention, ce roman se laisse lire comme on boit un verre de menthe à l'eau : c'est simple, frais et sucré. Mélie est un personnage un peu farfelu, prête à toutes les excentricités pour laisser à Clara le souvenir de vacances mémorables. On se laisse emporté par le plaisir d'imaginer nos vacances avec elles.

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 22:19

  Nannerl

J'ai assisté samedi soir à la projection du film de René Féret, Nannerl, dans le cadre des Journées du Patrimoine, au cinéma Iris de Questembert. A la fin de la projection, nous avons eu le plaisir d'échanger avec Clovis Fouin, l'acteur qui joue Louis de France (le Dauphin, fils de Louis XV).

 

Le film raconte la vie de Marianna Mozart, surnommée Nannerl, sœur aînée de Wolfgang Amadeus, qui avait elle aussi un don certain pour le clavecin, le violon et la composition. Arpentant l'Europe pour se produire dans toutes les cours royales, la famille Mozart vit du génie des deux enfants. Malheureusement pour Nannerl, 14 ans, le violon et la composition sont interdits aux filles, et son père Léopold, bien que très aimant, refuse qu'elle s'y adonne. Sa rencontre avec le Dauphin de France va encourager la jeune fille à outrepasser l'interdiction.

 

René Féret a choisi de romancer l'histoire et d'offrir à son personnage une rencontre et la naissance d'un amour impossible avec le Dauphin de France, récemment veuf.

 

Le scénario est séduisant, et en dépit du peu de moyens, les décors sont somptueux (une des scènes a été tournée dans la galerie des glaces, à Versailles), les costumes superbes, la lumière merveilleuse, la musique enchanteresse. J'ai plus de réticences avec le jeu des acteurs; autant Marc Barbé et Delphine Chuillot, qui interprètent Léopold et Anna-Maria Mozart, les parents de Wolfgang et Nannerl, sont juste et attachants, autant les acteurs plus jeunes manquent parfois de justesse; pourtant, on se laisse toucher par l'interprétation de Marie Féret en Nannerl, toute en retenue.

 

Vous trouverez plus d'informations sur le film ici et sur René Féret .

 

Il sera projeté le 22 septembre au cinéma Rex de Tonneins (47400), le 23 septembre au cinéma Majestic de Lisieux (14100), le 26 septembre au cinéma Utopia de Tournefeuille (31170), le 30 septembre au Ciné Rex de La Réole (33190) et au cinéma Saint-Exupéry de Marignane (13700)

 

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 19:00

Copacabana 

 

 

Babou a la cinquantaine libre et décomplexée. Elle a toujours vécu sa vie comme elle venait, entraînant sa fille, Esméralda, dans ses vagabondages. Pourtant, devenue une jeune femme de 22 ans, celle-ci entre en rébellion contre cette mère anticonformiste et bohème dont elle a un peu honte. Le fossé entre les deux femmes se creuse un peu plus lorsqu'Esméralda annonce à sa mère qu'elle va épouser son petit ami, Justin. Mais Babou ne sera pas invitée au mariage parce qu'elle n'a pas les moyens de participer aux frais. Ébranlée dans ses principes, Babou décide de se dégotter un emploi et se retrouve, un peu par hasard, à Ostende en Belgique, pour vendre des appartements en multipropriété, et gagner assez d'argent pour offrir à sa fille un cadeau de mariage digne de ce nom.

 

Dans le film Villa Amalia, j'avais déjà beaucoup aimé le jeu d'Isabelle Huppert. J'avoue qu'elle me bluffe : cette femme semble capable d'interpréter n'importe qui! Dans 8 femmes, de François Ozon, elle campait une vieille fille pincée, aigrie et envieuse, dans Villa Amalia, elle était une femme blessée mais déterminée à disparaitre; dans Copacabana, la voilà fantasque, extravertie. Son personnage ne se laisse pas écraser; certes, elle se retrouve obligée de prendre un travail qui ne correspond pas forcément à son éthique, mais elle s'en sort bien et trouve des moyens de contourner les règles.

 

Les avis de Valérie et de Sarah.

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 15:00

Le mec de la tombe d'a cote 

 

A première vue, Désirée et Benny avaient peu de chance de se rencontrer. Elle est bibliothécaire et citadine, il est producteur laitier et ne lit pas autre chose que la revue agricole à laquelle il est abonné. Quand ils se croisent la première fois au cimetière où ils viennent, l'une sur la tombe d'un mari mort accidentellement à vélo, l'autre pour fleurir la tombe de ses parents, chacun fait mentalement un constat sans appel : sa tombe à elle est dépouillée et anonyme, sa tombe à lui est ridiculement chargée d'angelots et fleurs sculptées en tous genre, limite kitsch. 

Eux-même en sont convaincus, ils n'ont rien en commun : elle le trouve mal dégrossi, avec ses ongles sales, sa chemise à carreaux type trappeur canadien; il la trouve fade, habillée tout en beige, avec un ridicule bonnet en feutre sur la tête.

 

Ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'est qu'ils allaient se sourire, et que ce sourire échangé allait transformer leur vie. Celle de Benny qui travaille à s'en abrutir, parce qu'il n'a pas vraiment le choix, et qui a des idées bien arrêtées sur le rôle d'une femme. Celle de Désirée, jusque là sans grande illusion sur l'amour et la passion, qui menait une vie feutrée, et qui sent ses hormones déclencher en elle un véritable volcan.

 

Leur histoire est improbable et pourtant, elle va avoir lieu. Katarina Mazetti sort des sentiers battus et sème des rebondissements tragi-comiques. C'est drôle, émouvant, charmant, humain. On voudrait intervenir, les aider parce que... on les aime!

 

Bon, j'ai un peu tardé à vous en parlé (je l'ai lu il y a plusieurs mois de ça), mais je peux vous dire que je l'ai tellement aimé que je l'ai offert en cadeau (2 ou 3 fois), prêté (j'attends toujours qu'il revienne!!!), et que je le conseille àntout le monde!

 

L'avis de Pachy, Heureuse, Nini, Alex, et vous pourrez en trouver beaucoup d'autres....

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10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 17:08

 

« La vie à la campagne, il n'y a rien de tel pour trouver la tranquillité nécessaire à l'écriture! » C'est du moins ce que pense Nicholas Hardiment, écrivain à succès, qui a transformé son vaste cottage en résidence d'écrivains. Là, en plein cœur d'une nature verdoyante, il accueille qui veut (enfin, surtout qui peut payer), propose des séminaires sur l'écriture et se pavane tel un paon au milieu d'une petite société qui l'adule! Ça lui permet également de profiter à Londres d'une garçonnière, loin du regard de sa tendre et courageuse épouse, Beth.

 

 

Tamara Drewe

 

 

Mais quand Tamara Drewe, jeune journaliste aux dents longues (et au nez refait), revient vivre à proximité, dans la maison de son enfance, l'air devient rapidement électrique. Car Tamara semble avoir une revanche à prendre : d'adolescente mal dans sa peau (à cause de ce fameux nez), elle est devenue un objet de fantasmes et elle est bien décidée à en tirer parti. Bientôt, entre Andy Cobb, le séduisant amour de jeunesse, Ben Sargeant, la star du rock, et Nicholas Hardiment, dont elle espérait les attentions quand elle était adolescente, elle ne manquera pas de prétendants. Mais ce qui n'était de prime abord qu'un jeu va se transformer en tempête dans un verre d'eau, par le biais de deux adolescentes du village.

 

Autour de Tamara et Nicholas, les personnages secondaires sont assez bien ficelés : Beth, l'épouse de Nicholas, est une femme dévouée; elle travaille sans relâche auprès des animaux, dans le jardin, dans la cuisine, ou aux côtés de son mari à relire ce qu'il écrit. Andy, l'homme à tout faire des Hardiment, a un charme rural indéniable et un solide bon sens; le rocker, Ben, est déjanté à souhait, mais fait preuve de beaucoup de sensibilité en fin de compte.

 

Mais le personnage le plus réussi à mon goût, c'est Jody. On découvre une jeune fille complètement groupie de Ben, le rocker, et prête à tout et n'importe quoi (elle n'a peur de rien) pour rencontrer son idole. Elle s'y entend pour mettre un joyeux bazar.

 

La société semi-rurale et pseudo-intellectuelle que décrit Stephen Frears est bien loin de celle moins aisée évoquée par Ken Loach, dans « Looking for Eric » (excellent!), ou par Stephen Daldry dans « Billy Elliot ». Ici, les familles d'ouvriers ne sont pas au premier plan (même si les deux adolescentes, Jody et Casey en sont les porte-flambeaux). On croise des écrivains à chaque scène et leurs préoccupations, peurs de la page blanche, fantasme d'être publié, de devenir célèbre,... emplit à dessein l'espace de la pellicule, exprimant par là leur inaptitude à ressentir la vie autour d'eux.

 

Mais la comédie fonctionne et on passe un excellent moment.

 

L'avis de Rhoda et de  Marguerite.

 

Existe aussi et surtout en B.D. / roman graphique, par Posy Simmonds.BD Tamara Drewe

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 19:25

Femmes du Caire

« Egyptienne trentenaire dynamique, Hebba anime une émission de télévision politique controversée. Issue d'une classe aisée, elle mène une vie facile et se sent très libre, tant dans sa façon de s'habiller, à l'européenne, que quand elle s'exprime en public ou discute avec son mari. Elle semble croire naïvement que chaque femme en Égypte a l'opportunité de faire les mêmes choix qu'elle. Pourtant, quand son mari lui demande de changer de ton dans son émission et d'en bannir les questions politiques pour favoriser son ascension professionnelle (il rêve de devenir rédacteur en chef d'un journal national), Hebba réalise que la liberté d'expression a un prix. Malgré tout, elle cède aux instances de son mari et décide de s'intéresser aux faits divers féminins. Peu à peu, elle prend conscience des modes de vie des femmes de son pays. Ses invitées évoquent librement leur passé houleux, leurs conditions de vie parfois violentes. Mais finalement, tout ça n'est-il pas politique, s'il s'agit de questionner la place de la femme dans la société égyptienne? »

 

Ce qui est intéressant dans ce film, c'est de voir évoluer Hebba au fur et à mesure. Le réalisateur, Yousry Nasrallah, n'a pas pris le parti de la faire changer radicalement : elle reste une femme coquette, libre et indépendante, mais on sent qu'elle ouvre les yeux sur le monde qui l'entoure, qu'elle prend peu à peu conscience que les femmes qu'elle reçoit sur son plateau ne vivent pas comme elle.

 

A travers les portraits de femmes en proie aux diktats des hommes, le réalisateur dresse le portrait d'une Égypte qui se cherche, d'une société qui veut que les femmes soient encore plus ou moins dépendantes d'un homme.

 

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 21:46

Le monde de Koulou

 

Découvrez Titus et son créateur sur ...

... Le monde de Koulou

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 12:00

Miss Charity 2

 

Sur les conseils de ma copine Odile, je viens de lire Miss Charity. C’est un roman de Marie-Aude Murail, publié par l’école des Loisirs en 2008.

 

563 pages c’est un pavé, certes, mais très sympa à lire.

 

L’auteure s’est librement inspirée de la vie de Béatrix Potter, dessinatrice et écrivain du début du XX siècle qui gagna sa vie en inventant des personnages animaliers qui ont fait la joie de plusieurs générations d’enfants anglais.

 

Tout au long du livre, on suit Miss Charity depuis ses 5 ans jusqu’à ses 25 ans (et un peu plus). Dès son plus jeune âge, Charity est attirée par les animaux, et très rapidement elle s’occupe d’une ménagerie conséquente : souris, têtards, crapauds, oiseaux divers, et même un hérisson et une tortue… Parallèlement, sa vie sociale est restreinte : elle vit au troisième étage de sa maison avec Tabitha, sa bonne écossaise un peu folle, va à l’église avec sa mère, et c’est à peu près tout. Heureusement, elle fait de courtes visites à ses cousins, les Bertram, et quand elle arrive à l’âge de 10 ans, on lui procure une gouvernante, Mademoiselle Blanche, qui lui apprend l’aquarelle…

 

 

Benjamin Bunny

 

Le livre est plaisant à lire et de nombreux passages m’ont rappelé les personnages de Béatrix Potter : Peter Rabbit (le lapin), Jemima Puddle-Duck (la cane), Tom Kitten (le chaton), Jeremy Fischer (le crapaud).

 

Les éléments de la vie de Charity m’ont également rappelé le film Miss Potter, sorti en 2006, avec Renée Zellweger, dont j’ai de très bons souvenirs.

 Miss Potter

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 20:00

Un petit détour par le Salon du Livre Jeunesse de Questembert, le week-end dernier, m'a permis d'acquérir deux albums de Véronique Vernette.

 

Cocorico poulet Piga 001

 

Cocorico Poulet Piga : l'histoire d'un poulet qu'on conduit au marché de Ouagadougou est drôle. Il se demande ce qui va lui arriver et observe tout autour de lui : les autres passagers du taxi-brousse, les routes et les paysages, la ville bruyante et affairée, le marché immense...

 

Contes burkinabés001 

 

Les contes burkinabés racontent notamment l'histoire d'un crapaud mécontent qui va de l'un à l'autre pour se plaindre.

 

Cerise sur le gâteau, j'ai de belles dédicaces.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 07:40

Un oiseau en hiver

Lire une histoire... et découvrir une oeuvre d'art!

Quelle bonne idée de faire voyager les lecteurs à travers un texte et des illustrations pour les amener doucement à découvrir une oeuvre. Hélène Kerillis, l'auteur, ne force rien, ne donne pas de leçon d'art, mais à la fin de l'album, l'oeuvre est là, ainsi que quelques informations sur l'artiste, sa vie, son travail, sa démarche.

Un livre délicatement illustré par Stéphane Girel.

A la fin de cette histoire, on découvre ... Les Chasseurs dans la neige, de Pieter Bruegel.

Les chasseurs dans la neige

 

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